lundi 17 décembre 2012

Une aventure se termine... ou pas

Voilà, j'ai terminé la rédaction du deuxième tome de T.R.A.C.K.  J'en suis presque triste, même si je sais que l'aventure est loin d'être terminée ! 

Le manuscrit va être corrigé avant que je ne le publie. En attendant, je m'attèle à la couverture et à tout ce qui est un peu plus administratif (Ah ! Les joies de l'auto-édition !)

Évidemment, dès que T.R.A.C.K. II sera disponible je vous ferai signe afin que poursuiviez l'aventure de Tina et de ses amis !! Malheureusement ce ne sera pas pour Noël...

Allez, la bonne nouvelle c'est que vous n'allez plus attendre longtemps !!

Je vous souhaite de Joyeuses Fêtes en avance !!


dimanche 28 octobre 2012

T.R.A.C.K. II (progression)

Ce deuxième tome évolue très bien ! (Je m'amuse vraiment à l'écrire)

J'en suis à 280 pages pour le moment (je ne veux pas dépasser 350 mais...) 

Je ne peux pas trop vous en dire... mais je suis toute excitée à l'idée que vous fassiez la connaissance des nouveaux personnages et que vous appreniez enfin certaines vérités à propos de certains personnages !!!! 

Je vais tout de même me retenir de vous gâcher la surprise ! 

N'hésitez pas à faire un tour sur le blog de la saga : http://t_r_a_c_k.eklablog.com/ et laissez vos impressions :)  

À très bientôt ! 

Thriller... "En mémoire de moi"

Je vous avais parlé d'un thriller "En mémoire de moi" que je voulais écrire avec un autre auteur: échec ! 

L'abandon de la collaboration sur ce projet ne veut pas dire abandon du projet !!! 

Le premier jet ? Ok... Mais vous savez qu'il va être retravaillé, les noms des personnages ne sont pas définitifs puisque je veux finalement replacer la scène en France... donc voilà !!! 


Maman... Maman... réveille-toi maman ! murmura Amy.
La petite fille toucha le visage de sa mère. Il était froid. Quelque chose n’allait pas. Les cheveux de sa mère lui cachaient le visage à cause de l’inclination de sa tête. Elle attachait toujours ses cheveux. La femme semblait endormie, une couverture posée sur ses genoux. La petite fille approcha sa main des cheveux bruns de sa mère et les repoussa. Elle ouvrit grand les yeux et recula. Aucun son ne sortit de sa bouche quand elle essaya d’appeler son frère une première fois. Une larme coula lentement sur sa joue. Elle ne pouvait détacher ses yeux de la bouche de sa mère qui était cousue.
Jack ! Jack ! Entre vite ! Jack..., réussit-elle difficilement à crier.
Qu’est-ce qui se passe, bon sang, Amy ? Arrête de gueuler, tu vas énerver maman ! dit le garçon depuis le jardin en se dirigeant vers le salon.
Jack ! cria-t-elle, sortant en courant, avant de s’évanouir.
Mais tu ne comprends pas que je t’ai dit d’ar…
Jack fit deux pas en arrière en tremblant. Il aida Amy à reprendre connaissance et l’entraîna dans le jardin. Il lui dit de ne pas bouger de là avant qu’il ne revienne. Il retourna dans le salon et composa le « 911 ». Une demi-heure plus tard, la police criminelle avait investi la maison.
Sarah Miller, enquêtrice à la LAPD, arriva et se dirigea vers un agent déjà sur place.
Jenna Houston, 38 ans, femme du banquier Greg Houston. C’est le gamin qui a appelé. Le médecin légiste est déjà à l’intérieur.
Merci Tim.
Elle rentra et s’approcha du médecin légiste agenouillé près du cadavre.
Alors David ?
– Je dirais juste que la mort remonte à environ une heure. Donc trente minutes avant que les gamins n’appellent. Mort par strangulation. La victime a la bouche cousue et les mains coupées.
Les gamins devront aller voir un psychologue pour évaluer les traumatismes… mais avant il faut que je leur demande où est leur père.
D’accord, moi je me charge des examens complémentaires une fois que le photographe aura fini son album… vous aurez les résultats sur votre bureau dans deux jours minimum…
Deux jours !
Il y a plusieurs affaires qui s’accumulent ces temps-ci et qui ont la priorité ! Désolé Sarah ! dit-il en quittant la pièce.
Pas grave…, fit-elle en se dirigeant vers la voiture de police où les enfants étaient assis.
Jack avait posé son bras sur les épaules de sa sœur qui n’arrêtait pas de pleurer. Sarah s’accroupit devant eux.
Je m’appelle Sarah Miller… je suis chargée de retrouver celui ou ceux qui ont fait ça à votre maman. Vous allez devoir m’aider pour qu’on puisse aller plus vite. Est-ce que vous avez vu quelque chose et… où est votre père ?
Il était dans la maison avec maman quand le monsieur est arrivé…, dit Amy.
Quel monsieur ? Ton papa est reparti avec le monsieur ?
Non… on ne sait pas où il est madame, répondit Jack en caressant les cheveux de sa petite sœur. Vous allez lui faire quoi à cet homme ?
On va le mettre en prison. Ne vous inquiétez pas, on va vite le retrouver…
Mais alors qu’elle disait cela, les agents présents dans la maison l’appelèrent depuis l’étage.
Je reviens dans un instant, en attendant réfléchissez à tous les détails dont vous vous souvenez.
Elle repartit d’un pas pressé dans la maison et monta quatre à quatre les escaliers. Elle s’arrêta et protégea son nez de l’odeur qui émanait des toilettes.
Je crois qu’on a trouvé le père…, fit un des agents.
La porte était bloquée donc on l’a enfoncée… commença un autre agent.
Rappelez le médecin légiste… et faites monter le photographe. En attendant ne touchez plus à rien. Il va falloir que j’annonce ça aux enfants…
Sarah redescendit et retrouva Amy encore en larmes. Ce ne sont que des gamins…, pensa-t-elle avant de dire d’une voix calme :
Les enfants, on a retrouvé votre père, mais… est-ce que vous avez des parents qui pourraient venir vous récupérer ?
Papa est mort aussi ? demanda la petite Amy en levant des yeux emplis de tristesse.
On a notre grand-mère chez qui on va pour Noël, maman laisse son numéro sur le réfrigérateur en cas de problème quand elle s’absente…
D’accord. Vous allez devoir faire un petit effort pour me dire à quoi ressemblait le monsieur qui est venu…
On ne l’a pas vraiment vu parce qu’on jouait dans le jardin…, fit Jack.
C’était un policier, il a dit qu’il venait pour la plainte que maman avait déposée contre papa, fit Amy en essuyant ses larmes.
La plainte ? fit Sarah en notant dans son calepin. Est-ce que vos parents se disputaient ?
Non ! fit Jack en regardant Sarah droit dans les yeux.
Ils nous disaient de monter dans…
Tais-toi Amy ! tu racontes n’importe quoi… 
Mais…
Je t’ai dit de te taire ! Ma petite sœur est fatiguée, est-ce qu’on peut appeler notre grand-mère ?
Oui… bien sûr, je vais aller dire à un de nos agents de s’en charger.
Elle retourna dans la maison et tomba sur un bouquet de fleurs près du réfrigérateur. Etranges, ces fleurs…
Sarah ?
Oui, fit-elle en sursautant. Ah David c’est vous ! Alors ce deuxième corps ?
Tout comme le premier il a eu les mains tranchées et la bouche cousue. Lui par contre n’a pas été étranglé mais noyé dans la cuvette. Qui va procéder à l’identification des corps ?
Oh mon dieu, pas ces pauvres enfants…
J’ai croisé le fils et il n’avait pas la moindre larme aux yeux…
Il doit être terriblement sous le choc mais ne veut pas le montrer à sa petite sœur. Il veut juste la protéger… mais concernant le corps… le père est-il mort avant ou après la mère ?
Le père est décédé en premier. Je crois même que la mère a assisté à la scène.

lundi 25 juin 2012

Quand les idées s'y mêlent... et s'emmêlent !

Coucou !!! J'espère que vous allez bien !!  


T.R.A.C.K. commence à s'allonger de plus en plus ! Mais sa progression est de temps à autres freiner par l'arriveé de nouvelles idées dont une en particulier qui n'hésite pas à me réveiller à 6h du mat' afin que j'aligne quelques lignes !! 


Un extrait ? Ok... mais alors un court extrait (il n'est pas encore situé dans ce "nouveau roman" que je vais peut-être intitulé "Sensitive") ( PS: ceci n'est évidemment pas la version corrigée :D )


"Nous Sensitives on sent les choses. On ne les provoque pas. Ils avaient tué Tsan. Ils savaient donc que si je voulais continuer à me cacher et rester en mouvement, alors il me faudrait dénicher un autre Traducteur. Trois choix : à la banque des Traducteurs (moyen légal), à la deuxième banque des Traducteurs (moyen un peu voire beaucoup moins légal… le Gouvernement n’a pas encore réussi à supprimer le travail au noir) ou dans la rue (moyen basé sur la chance… beaucoup de chance !). Et apparemment c’était mon jour de chance. Je regardai des deux côtés de la rue avant de traverser. Ils ont eu mon tuteur, ils ne m’auront pas. Un coup de klaxon me tira de mes pensées alors que je me précipitais sur le trottoir.
– ¡Hijo de puta ! ¡Dominguero ! m’écriai-je en regardant la voiture poursuivre sa course au loin.
Croyez-le ou pas, il est beaucoup plus facile de retenir les insultes que la politesse dans une langue étrangère. Une présence se fit alors sentir juste derrière moi. Dans une ville comme Madrid, forcément ça fourmillait de monde. En plus à l’heure du repas… Je me retournai alors qu’un jeune adolescent s’approchait de moi. Je lui tins la main juste avant qu’il ne me la mette dans la poche
– ¡Hola Señorita ! ¿Cómo estás? lança-t-il sur un ton pas du tout gêné en souriant de toutes ses dents.
Je le regardai avec un air de surprise. À l’aide Tsan ! Je n’avais pas la moindre idée de ce que l’adolescent disait… mais je savais que ce n’était pas une insulte.
– ¿Eres de Brasil o de otro país de América del Sur?
Il avait parlé vite. Mon air encore plus décontenancé dut le convaincre que je ne comprenais pas un traitre mot… à part « América »…
– North America? You’re an American tourist? What language?
Il avait prononcé ses mots en me montrant sa bouche, puis avait tiré la langue. Ok, c’est bon j’avais compris.
– Français…, prononçai-je en hésitant.
Seigneur, pensai-je intérieurement, Tsan doit-être en train de se retourner dans sa tombe ! Je comprenais mieux pourquoi il me disait que l’apprentissage des langues faisait chuter les dernières barrières de l’indépendance !"

samedi 9 juin 2012

Aux nouvelles !

Alors, je n'ai pas été très présente ces derniers temps et je risque de l'être de moins en moins parce que je dois bientôt déménager... plus d'internet donc pendant un moment... mais j'aurais toujours mon ordi et la possibilité de continuer à écrire ! 

J'essaierai cependant de laisser des nouvelles dès que possible (surtout sur l'avancée de mes projets !!!!) 

Et en parlant de nouvelles: j'en ai fini une que j'ai envoyée pour un concours... je croise les doigts (la sentence ne tombera qu'en Octobre...)

Et je reprends T.R.A.C.K. ! 

Où en étions-nous? 
Alors... des gitans ont fait leur apparition... (on ne sait toujours pas si c'est en bien ou en mal, certains ayant un drôle de comportement...) Des enlèvements, des séquestrations, des résurrections (bon allez, une pour le moment), des confrontations, des blessures physiques/sentimentales... le tout huilé dans jusqu'à présent 193 pages de lecture !

Où va-t-on?
Certains personnages étaient coincés quelque part à cause d'un roi tétu... un homme du peuple va essayer de les sortir de là avec l'aide de créatures "particulières" dirons-nous ! 
Ouhr montre son vrai visage à l'approche d'un événement sans précédent ! On grimpe d'un niveau... Vous pensiez avoir tout vu dans le tome I ?
Une fois le pied mis sur Ouhr, c'est tout une machine qui s'est mise en route, lentement, mais certainement ! 
Créatures, personnages, langues... de nouveaux éléments qui vont être réveillés et engendrer choas et actions ! 

Amis Terriens restez à l'affût des prochaines actualités de ce tome ! 

mercredi 9 mai 2012

T.R.A.C.K. (tome II) Progression

Alors, à cet instant j'en suis à 190 pages et plus de 55000 mots... (Et oui ça avance !)

Un rapide état des lieux: 

Il semblerait qu'il y ait un traitre dans le camp... 
Le dernier affrontement, quoique bref, a laissé des séquelles graves des deux côtés ! 
La tension est à son comble alors qu'on prépare déjà la bataille finale ! Les nerfs sont mis à rude épreuve et les liens ne sont souvent qu'à un doigt de se rompre... 
Dans les rangs, avec le doute et la suspicion, une question se pose: est-ce un choix judicieux que de garder avec soi un personnage dont on ne sait rien ? 
Alors que certains tentent de résoudre cette question, d'autres découvrent des secrets sur des créatures qui vont bouleverser ce tome et surement mener la révolution dans le prochain !

Mon sentiment: 

Je vais vous avouer que ce que je crains le plus c'est la partie "correction"... le plus de pages écrites, le plus de pages à corriger ! Mais bon, pour l'instant, laissons voguer l'imagination ! 

Merci d'être du voyage et à très bientôt pour un autre état des lieux !

mardi 8 mai 2012

En mémoire de moi (progression)

Vous vous souvenez... ce roman qui va parler du jeune homme qui veut se venger d'avoir été un souffre douleur...?

Et bien ce roman va finalement être mené en collaboration avec un autre écrivain: Anthony De Muelenaere ! 
Nous allons voir si le mélange des styles va réussir dans ce thriller qui promet d'être assez mouvementé ! 

Evidemment, les premiers jets que j'avais écrit sont à réviser pour mieux suivre la nouvelle ligne qu'on trace ensemble !

Des précisions ? On essaiera de faire un vrai résumé à publier...

Mais pour l'instant je dois avouer que c'est assez excitant d'avoir deux cerveaux sur cette affaire ! On verra si en avançant on se bataille pour savoir qu'est-ce qui se passe :p ! 

On espère évidemment que ce sera un succès (de pouvoir s'entendre jusqu'à la fin et de vous faire partager ce travail commun) !

vendredi 4 mai 2012

Du nouveau ! Du tout frais !

Oh Dieux des animaux !!! Je viens aux nouvelles !!

Dans T.R.A.C.K. (II) apparaissent de plus en plus de personnages et créatures qui semblent renforcer les camps des gentils et des méchants... nous comptons parmi les nouveaux venus: Tyglians, Olythées, Auréans, Echos, Roches, Lygryphors, Merianes, Urfèges, Smours… 


Les Gardiens (comme Manoah du tome I) sont des créatures dont on en apprend plus au tome II ! 

Bon... pour l'instant leur rôle dans l'histoire n'est pas clairement défini mais ça avance ! Finalement, peut-être que ce tome deux sera un plus gros que prévu... Je vais le faire beaucoup plus complet que le tome I (259 pages) qui posait vraiment les bases du comment on en est arrivé là !

De révélations en révélations, des sentiments se forgent pour le plus grand malheur de certains !! Et puis tout ça me donne un petit creux alors je vais me rassasier d'un nouvel auteur dont j'ai fait la connaissance aujourd'hui même voici le blog : 
http://feathersheaven.unblog.fr/!

A très bientôt !!

mercredi 2 mai 2012

Evolution de la saga T.R.A.C.K.

Alors ça avance ! Je suis maintenant à plus de 3/5 du deuxième tome de la saga ! Waouh !


Allez... un petit extrait pour la route ! Il y a là le nom de 3 personnages que nous n'avions pas dans le tome 1... Je promets de faire dès que je peux un post sur eux sur le blog officiel de la saga ! et c'est par là => http://t_r_a_c_k.eklablog.com/. En attendant, voilà l'extrait en question: 
"Syn s’arrêta encore une fois et se préparait à refaire le bruit quand elle fut renversée sur le sol. Elle émit un cri de surprise avant de souffler en regardant ses mains.
Combien de fois vais-je devoir te dire de ne pas sauter des arbres ? Tu risques de te casser quelque chose ! s’exclama-t-elle en se relevant, essuyant ses mains couvertes de boue.
Autant de fois qu’on se verra ! dit Niña en l’embrassant à pleine bouche.
Qu’est-ce qui se passe, tu as les yeux rouges… ? s'enquit Syn en lui prenant le visage entre les mains.
Niña enleva les mains de Syn de son visage et détourna le regard. Syn fronça les sourcils, inquiète.
C’est Michael… on nous a appris son décès…
Oh… Dieux des animaux ! Je suis vraiment désolée…
Mais je n’y crois pas… ! Il y a un truc… un je-ne-sais-quoi qui me fait penser qu’il est encore vivant…
Pourquoi vous auraient-ils menti ? dit Syn en grimaçant légèrement pour masquer une douleur.
Je ne sais pas… mais je compte bien le découvrir !
Niña fronça les sourcils et souleva le haut de Syn. Elle lui fit une moue avant que Syn ne serre les dents et ne rebaisse son haut.
Ça ne fait pas mal…, murmura-t-elle en détournant les yeux.
Tu dis toujours ça ! Combien de cicatrices te faut-il encore pour que tu arrêtes !?
La communauté a besoin de moi… C’est mon rôle !
Alors ils n’ont qu’à envoyer chasser des hommes ! Tu es une femme !
Ça ne t’a pas dérangé à ce que je sache… Et puis ça me plaît… ! lâcha-t-elle, sachant que c’était exactement ce que Niña ne voulait pas entendre.
Niña détourna son regard de Syn qui se plaça devant elle et croisa les bras.
Etre une femme ne veut pas dire être faible, et ça tu le sais mieux que quiconque… !
Niña refusa d’entendre les arguments qu’elle avait elle-même formulés.
Pour ton Michael, je crois que j’ai une idée…, déclara Syn en lui tournant le dos.
Vraiment ? s’enquit Niña en se retournant finalement. Ou essaies-tu juste de changer de conversation ?
Ecoute, je ne sais pas qu’est-ce qu’ils font au camp, mais il y a la reine et d’autres adolescents avec elle…
La reine ? Dans votre camp ?
Elle savait que la reine se voulait proche du peuple, mais là…
Elle a des pouvoirs… elle pourra certainement t’aider ! ajouta Syn.
Elle a sûrement des affaires plus urgentes à régler…
Elle n’a pas la tête d’une personne qui dirait non en tout cas, marmonna Syn en prenant la main de Niña. Allons-y !


ðððð


Et bien… voilà qui fut beaucoup plus rapide que je ne l’espérais, fit Ryami.
Que fait-on ? [dit Tina]
On va chercher notre petite sœur…
Tresus ! On va faire un tour… "


mardi 1 mai 2012

Conseils à l'oisillon avant qu'il ne s'envole

Ce poème est pour ceux qui veulent tant prendre leur indépendance et se soucient trop de ce que l'on pense d'eux, qui ne savent pas ce qui importe vraiment...

Ne te laisse pas leurrer par quelque prétentieux
Qui du monde croit savoir les comment et pourquoi.
En toi plus qu'en quiconque garde une grande foi,
Alors regarde le monde avec tes propres yeux.

Tu as le droit d'oser, d'ailleurs je t'y incite
Le monde est fait de grands mais aussi de petits,
Bats-toi, acquiers ta place, cela fonctionne ainsi
N'attends pas, tête baissée, que quelqu'un t'y invite.

Des injustices du monde, ne te lamente guère.
D'une âme tendre et forte vernis ton plumage,
De tes biens et bonheurs, ne fais point étalage
L'humilité parfois évite bien des guerres.

Saches bien les mouvements des vents et des marées,
Les temps de migrations, les cartes et saisons.
Pour que rien ne te surprenne, petit oisillon,
Pense bien que Prudence est mère de sûreté.

Parfois tu penseras ne pas être assez fort:
Bats des ailes mais surtout n'abandonne pas.
Tout le monde, je t'assure, est passé par là
Alors je t'en conjure redouble d'efforts.

Ne fais rien qui t'empêche de voler bec haut.
Méfaits et médisances ne fais ni ne piaille
Gère tes relations, évite la canaille
Ceci dit, oisillon, va et vole très haut.

A.C. Faeles

Amour meurtrier

Ce slam est pour toutes les femmes battues et qui n'osent pas parler mais aussi pour ceux qui savent mais qui croient ne pas devoir s'en mêler... Sachez que je suis de tout coeur avec vous mais qu'il faut savoir dire STOP. Ecrire c'est aussi pour rassurer et faire passer des messages. Vous n'êtes pas seules, mais faisons en sorte que cela cesse...

J’ai vu de grosses larmes inonder vos joues rougies

J’ai senti vos mains chaudes déposer toutes ces bougies

De grosses larmes, des mains chaudes, toutes ces bougies pour un mari

Qui de son vivant a fait d’un grand enfer votre vie.

Vous l’aimiez tellement que vous l’avez laissé faire

Persuadée sûrement que c’était bien pire en enfer

Tout ce temps vous vous êtes dit que c’était pour son bonheur

Même si tout cela devait passer par votre malheur.

Son bonheur, votre malheur c’était le deal de tous les jours

Un deal qui vous faisait peur mais accepté par votre amour

L’amour qui dicte votre façon de vivre c’est le pire

Il y a certaines limites qui sont bonnes à établir.

Il est parti le premier, ça aurait pu être le contraire

Si lui avait encore vécu et vous décidé de vous taire

Attachée vous subiriez tout ce qu’il vous aurait infligé

Mais détachée vous tairiez tout ce qui ce serait passé.

Par amour, votre égo ne vous appartiendrait même plus

Et vous ne lui seriez plus que c’qu’est à la voiture la rue

Comme d’hab il vous roulerait dessus, moralement, physiquement

Et votre amour guérirait tous les bobos de ce traitement.

La première fois qu’il vous a prise, tirée et de coups rouée

Vous étiez choquée mais convaincue que tout cela serait passager

Dans la maison vous êtes restée, à aucun regard exposée

Tandis que lui était parti sans prendre le temps de vous rassurer.

Il est rentré comme si de rien était et vous a dit bonsoir

Alors que vous essayiez de vous confondre dans le noir

Ce qui devait être passager est vite devenu journalier

Car pour calmer ses nerfs quotidiennement sur vous il prenait son pied.

D’autres eurent moins de chances que vous, leurs coups furent plus meurtriers

Conséquences d’un amour fou qui leur doit d’être enterrées

Mais elles au moins n’auront pas tous les jours à regarder

Toutes les marques restées qui appartiennent à leur passé.

Contrairement à elles votre vie n’est pas encore finie

L’enfer qu’était votre vie ressemblera-t-il au paradis ?

C’est la question que vous vous posez après l’avoir pleuré par amour

Un amour qui vous marquera jusqu’à la fin de vos jours.

J’aurais voulu voir de petites larmes coulées sur vos joues rougies

J’aurais voulu sentir vos mains froides déposer qu’une seule bougie

De petites larmes, des mains froides, une seule bougie pour un mari

Qui de son vivant a fait d’un grand enfer votre vie.

Mais vous l’aimiez tellement que vous l’avez laissé faire

Persuadée sûrement que c’était bien pire en enfer

Et tout ce temps vous n’avez pas pensé qu’il vous avait abusée

Et que pour cela il avait usé d’un amour meurtrier.

Maintenant qu’vous le savez, les autres vous avertirez

Car personne ne sait si elles auront la chance de s’en tirer

Si elles verront avant elles leur mari s’en aller

Car amour fou, incontrôlable peut vite devenir meurtrier...


A.C. Faeles

Triste Lyre

A vos métaphores... appréciez donc chaque instant et chacun de ces vers: vous qui un jour avez connu la déception, gardez espoir que vienne votre moment de gloire...

Instrument qui toujours sait émouvoir les âmes,
Triste Lyre, qu'aujourd'hui soit ton jour de gloire !
Laisse entendre du vêpre à l'aurore un chant gai
Que ta mélodie fasse sourire les astres.

Ne pleure plus le rire et sourire de l'amant
Qui de ses doigts agiles fit vibrer tes cordes.
Ne dépends plus de lui, crée ta propre harmonie,
Soit l'art et l'artiste réunis en un corps.

Regarde se mouvoir les ombres du destins
A chaque note brille une nouvelle étoile.
Que ton rhytme soit pure merveille pour tous:
Cadence d'allégresse, tombeau de la peine.

Qu'Echo fasse parvenir à toute nation
Qu'au son de cette lyre tous les instruments
Se mettent au diapason pour qu'une symphonie
Naisse et fasse sombrer pareille trahison.

Lyre condamne donc à l'oubli l'infamie
De celui qui échange le bel instrument
Qu'il a pourtant tenu comme une tendre épouse
Contre quelque faux; il ne savait sa richesse.

Apprends de ce vil individu que la main
Qui te caresse et te procure de la joie
Peut aussi être source de mélancolie.
Mais joue, Lyre lyrique, tout n'est pas fini...


A.C. Faeles

Miroir du désespoir

Vous voulez des sentiments, de la profondeur... l'amour est un sentiment qui n'a d'égal que la peine de perdre l'être aimé... et le désir de porter la trace des jouissances communes.


Mot noir porteur d'un sens qui jamais ne se lit
Soit donc reflet fidèle de ce que je vois
Quand devant moi se referment les portes d'or
Du palais de l'amour, l'écume de la mer.

Qu'Aphrodite jaillisse toute dévêtue
Pour raviver en lui cette passion mourante
Et qu'à nouveau je puisse d'un corps enflammé
Rendre ses yeux flamboyants d'un désir profond

Peine, affliction, accablement, désespoir,
Ces mots peuvent à peine décrire un sentiment
Qui prendrait pour s'écrire beaucoup plus
Qu'une strophe bancale sise sous l'émotion

Quitte-moi désespoir, pénètre-moi espoir
Qu'un jour il me revienne et me fasse l'amour
Comme si Cupidon venait de lui lancer
Une flèche embaumée non d'amour mais de faim.

Je ne peux plus pleurer tant je suis asséchée
Qu'il revienne et me fasse jouir comme autrefois
D'une présence qu'en moi je ne peux effacer
Puisqu'y croît maintenant sa semence d'hier.

Fruit d'une idylle protégée par Aphrodite,
Enfant, en moi tu es symbole de l'amour,
Souvenir encore vif d'une étreinte fertile
Et plus que ces mots, miroir de mon désespoir.



A.C. Faeles

La jeunesse sur un air de bohème...

Nous l'avons tous fredonnée au moins une fois dans notre jeunesse, ou même de nos jours... Charles Aznavour a chanté sa bohème, moi je vous fais part de ce que je crois être une des facette de notre temps...

Je vous parle d'un temps
que les plus de trente ans
ne veulent pas admettre
le monde d'aujourd'hui
marche sur mp3
et puis sur Internet
et quand EDF ose
arrêter ses turbines
que pour quelques minutes
la terre retient son souffle
il n'y a plus de facebook
c'est là qu'on s'est connu...

La jeunesse, la jeunesse
ça veut dire "on est tous OP"
La jeunesse, la jeunesse
nous ne mangeons qu'une heure sur deux

Devant le KFC
nous sommes quelques uns
à attendre qu'il fasse noir
et bien que miséreux
avec le ventre creux
nous voulions tous y boire
et quand quelque fastfood
contre quelques euros
nous offre une grande frite
nous acceptons vite fait
ajoutons un coca
et nous voilà tous frais

La jeunesse, la jeunesse
ça sait dire «tu as de belles fesses»
La jeunesse, la jeunesse
Et ça n'sait plus écrire du tout

Souvent ils nous arrivent
devant un mur tout blanc
de penser à Cézanne
taguant des seins à l'air
et des messages malsains:
liberté d'expression.
Une fois ceci fini
nous pouvons nous coucher 
contemplant nos chefs d'oeuvre
épuisés mais pas trop
nous pouvons sans amour
prendre un peu de plaisir

La jeunesse, la jeunesse
ça veut dire on n'a pas trente ans
La jeunesse, la jeunesse
peu sans faut que l'air nous manque

Quand au hasard des jours 
je sors pour faire un tour
à une de mes adresses
je me souviens à peine
de ma femme qui y reste
ou est-ce ma maîtresse
Au pied de l' escalier
je trouve des jouets
et une flopée de mômes
aucun ne me ressemble
c'est pas la bonne porte
mais j'l'ai passée, c'est sûr...

La jeunesse, la jeunesse
on est tous jeunes, on est tous fous
La jeunesse, la jeunesse
ça ne veut plus rien dire du tout !


A.C. Faeles

Permission de vouloir...

Ceci est un hommage à tous ceux qui ont frôlé la mort, ou qui ont juste eu en eux ce vide atroce que cause l'absence de volonté pour quelle que raison que ce soit.
Ceci est un appel à tous ceux qui voient des gens sombrer. Ne les laisser pas seul. Soyez leur volonté.


Je suis couchée, là, sur cette route de campagne
Les paupières comme deux roches m'entraînent dans un cauchemar
Tout y est lent, même la tempête qui dévaste mon coeur
Et qui, indifférente, répand sur son passage souffrances et douleurs 

Elle est assise, là, sur cette route de campagne
Les mains moites comme une éponge qui déborde de larmes,
Elle essaie de vouloir que ma douleur s'arrête
Mais songe aux conséquences d'une telle pensée.

Elle ne veut pas que je parte, seule, sur cette route de campagne
Elle sait que j'ai peur du silence et du noir alors
Elle chuchotte à mon oreille des mots pour illumminer mes rêves...

Mais je suis déjà loin, je danse avec les autres
Ceux qui comme moi sont couchés, entre la vie et la mort
J'ai envie de crier et de leur demander:
"Pourquoi sommes-nous encore là, à danser,
Enchaînés à ses voix qui se battent pour nous ?"
Mais ils m'entraînent, comme dans un tourbillon,
Lentement, vers le fond de la pénombre

J'ai peur du noir, je ne veux pas y aller
J'ai encore pleins de choses à faire,
Je ne peux pas tout quitter

Alors je comprends
Je dois me battre
Avec elle.

Mais quelque chose a disparu, tout au fond moi
Il n'y a plus cette étincelle qui me permettait de repousser un à un les obstacles

Les autres m'attendent, me tendent la main
La mélodie s'est arrêtée, elle à cesser d'y croire
Le silence est effrayant, je me laisse entrainer vers le repos qu'il m'offre
Peut-être devraient-je les suivre, là, sur cette route de campagne
Mais je lève les yeux, mon coeur bat à s'en rompre, et
Dans ce monde dystopique où tout semble tout noir
Je demande tout haut la permission de vouloir...


A.C. Faeles