lundi 25 juin 2012

Quand les idées s'y mêlent... et s'emmêlent !

Coucou !!! J'espère que vous allez bien !!  


T.R.A.C.K. commence à s'allonger de plus en plus ! Mais sa progression est de temps à autres freiner par l'arriveé de nouvelles idées dont une en particulier qui n'hésite pas à me réveiller à 6h du mat' afin que j'aligne quelques lignes !! 


Un extrait ? Ok... mais alors un court extrait (il n'est pas encore situé dans ce "nouveau roman" que je vais peut-être intitulé "Sensitive") ( PS: ceci n'est évidemment pas la version corrigée :D )


"Nous Sensitives on sent les choses. On ne les provoque pas. Ils avaient tué Tsan. Ils savaient donc que si je voulais continuer à me cacher et rester en mouvement, alors il me faudrait dénicher un autre Traducteur. Trois choix : à la banque des Traducteurs (moyen légal), à la deuxième banque des Traducteurs (moyen un peu voire beaucoup moins légal… le Gouvernement n’a pas encore réussi à supprimer le travail au noir) ou dans la rue (moyen basé sur la chance… beaucoup de chance !). Et apparemment c’était mon jour de chance. Je regardai des deux côtés de la rue avant de traverser. Ils ont eu mon tuteur, ils ne m’auront pas. Un coup de klaxon me tira de mes pensées alors que je me précipitais sur le trottoir.
– ¡Hijo de puta ! ¡Dominguero ! m’écriai-je en regardant la voiture poursuivre sa course au loin.
Croyez-le ou pas, il est beaucoup plus facile de retenir les insultes que la politesse dans une langue étrangère. Une présence se fit alors sentir juste derrière moi. Dans une ville comme Madrid, forcément ça fourmillait de monde. En plus à l’heure du repas… Je me retournai alors qu’un jeune adolescent s’approchait de moi. Je lui tins la main juste avant qu’il ne me la mette dans la poche
– ¡Hola Señorita ! ¿Cómo estás? lança-t-il sur un ton pas du tout gêné en souriant de toutes ses dents.
Je le regardai avec un air de surprise. À l’aide Tsan ! Je n’avais pas la moindre idée de ce que l’adolescent disait… mais je savais que ce n’était pas une insulte.
– ¿Eres de Brasil o de otro país de América del Sur?
Il avait parlé vite. Mon air encore plus décontenancé dut le convaincre que je ne comprenais pas un traitre mot… à part « América »…
– North America? You’re an American tourist? What language?
Il avait prononcé ses mots en me montrant sa bouche, puis avait tiré la langue. Ok, c’est bon j’avais compris.
– Français…, prononçai-je en hésitant.
Seigneur, pensai-je intérieurement, Tsan doit-être en train de se retourner dans sa tombe ! Je comprenais mieux pourquoi il me disait que l’apprentissage des langues faisait chuter les dernières barrières de l’indépendance !"

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