Mot noir porteur d'un sens qui jamais ne se lit
Soit donc reflet fidèle de ce que je vois
Quand devant moi se referment les portes d'or
Du palais de l'amour, l'écume de la mer.
Qu'Aphrodite jaillisse toute dévêtue
Pour raviver en lui cette passion mourante
Et qu'à nouveau je puisse d'un corps enflammé
Rendre ses yeux flamboyants d'un désir profond
Peine, affliction, accablement, désespoir,
Ces mots peuvent à peine décrire un sentiment
Qui prendrait pour s'écrire beaucoup plus
Qu'une strophe bancale sise sous l'émotion
Quitte-moi désespoir, pénètre-moi espoir
Qu'un jour il me revienne et me fasse l'amour
Comme si Cupidon venait de lui lancer
Une flèche embaumée non d'amour mais de faim.
Je ne peux plus pleurer tant je suis asséchée
Qu'il revienne et me fasse jouir comme autrefois
D'une présence qu'en moi je ne peux effacer
Puisqu'y croît maintenant sa semence d'hier.
Fruit d'une idylle protégée par Aphrodite,
Enfant, en moi tu es symbole de l'amour,
Souvenir encore vif d'une étreinte fertile
Et plus que ces mots, miroir de mon désespoir.
A.C. Faeles
Soit donc reflet fidèle de ce que je vois
Quand devant moi se referment les portes d'or
Du palais de l'amour, l'écume de la mer.
Qu'Aphrodite jaillisse toute dévêtue
Pour raviver en lui cette passion mourante
Et qu'à nouveau je puisse d'un corps enflammé
Rendre ses yeux flamboyants d'un désir profond
Peine, affliction, accablement, désespoir,
Ces mots peuvent à peine décrire un sentiment
Qui prendrait pour s'écrire beaucoup plus
Qu'une strophe bancale sise sous l'émotion
Quitte-moi désespoir, pénètre-moi espoir
Qu'un jour il me revienne et me fasse l'amour
Comme si Cupidon venait de lui lancer
Une flèche embaumée non d'amour mais de faim.
Je ne peux plus pleurer tant je suis asséchée
Qu'il revienne et me fasse jouir comme autrefois
D'une présence qu'en moi je ne peux effacer
Puisqu'y croît maintenant sa semence d'hier.
Fruit d'une idylle protégée par Aphrodite,
Enfant, en moi tu es symbole de l'amour,
Souvenir encore vif d'une étreinte fertile
Et plus que ces mots, miroir de mon désespoir.
A.C. Faeles
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